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PapillonAmbrine
2 juin 2011

La vie, d'après un 'groupe' sur le reseaux fcb

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Vivre, qu’est-ce ? Aimer, rire et pleurer ? Marcher, tomber, se relever ? Poursuivre son chemin alors que d’autres s’effacent ?

Oui, c’est cela vivre, ou survivre parfois. Un pas, puis un autre, empruntant un chemin qui se présente à nous, entourés de ceux qui nous aiment, de ceux qui nous jalousent, ceux qui nous encouragent, d’autres qui simplement nous regardent.

Nous passons ainsi dans la vie comme une étoile filante. Certains ne nous voient pas, d’autres brièvement. Nous marquerons la mémoire de certains par notre éclat, on aimera notre lumière et toutes ses couleurs, on fera le vœu de nous revoir dans le ciel.

C’est cela vivre. On trace un trait qui soudainement s’arrête mais jamais nous ne sommes morts car notre souvenir persiste au fond des cœurs, notre étincelle brille encore au fond des yeux éblouissant les regards qui pleurent. Un jour, nous déployons nos ailes, un jour soudain, toujours trop tôt. La vie ne s’arrête jamais et la mort donc n’est qu’un mot pour décrire notre esprit ailleurs, mais toujours au fond des coeurs … Nous voudrions rester mais nous n’avons plus d’hôte, ce corps si lourdement porté au fil des années, devenu un fardeau avec le temps, difficile à traîner, douloureux. Mais au fond, il fût douillet ce nid, nous pouvions voir les êtres chers et les toucher en chair, en os…

Et l’on se dit qu’il fut bon ce temps où nous bercions nos enfants, inquiets lors de leurs premiers jours d’école, heureux à leurs premières notes. Puis vint le temps du premier amour, où le cœur de notre enfant changea. Notre petit enfant devenait grand. Peu après, il quittait la maison, laissant un vide en notre foyer, un manque difficile à combler, perturbant nos habitudes. Il y avait longtemps que nous n’étions plus deux… Et puis, un jour, ce sont eux qui s’occupent de nous, nous devenons trop vieux, nous nous plaignons trop et nous tombons malades. Comme c’est dur pour nous de voir que nous dépérissons et de savoir que ces instants seront les derniers. L’être aimé vous quitte et malgré tous les efforts de ceux qui vous entourent, le monde semble bien triste et pâle et la solitude pesante. A la vie, à la mort, promesse faite un jour. La première partie du sermon est la plus belle, la seconde la plus douloureuse car n’est-il de supplice plus atroce que de vivre alors que l’autre est mort.


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PapillonAmbrine
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